L’Association France‐Hawai’i créée en 1992 par sa présidente Kilohana Silve, est une association de loi 1901 qui a pour but la promotion de la culture hawaïenne en France par l'organisation de spectacles vivants, d'échanges culturels et artistiques, et d'expositions d'art. Elle organise notamment le Festival des Arts d'Hawai'i. Tout au long de l’année l’association propose des cours de danses (le hula), de musique (ukulele) et chants traditionnels hawaiens, dans le cadre du groupe de danse: Hālau Hula O Mānoa qui est la première école de hula en France.
Ses actions se situent dans la perspective de la sauvegarde du patrimoine hawaïen, la culture hawaïenne ayant failli disparaître au cours des siècles derniers. L'association trouve donc son fondement dans la lignée de l'article de l'UNESCO de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'Humanité.
Cela fait maintenant plus de 25 ans que l'association France-Hawai'i se bat pour partager avec le plus grand nombre la richesse culturelle et l'histoire de l'archipel hawaïen, afin d'aller au-delà des clichés de plages, surf et vahinés langoureuses, véhiculés par les films "hollywoodiens". Cette danse sacrée et ancestrale, considérée par les missionnaires du XIXe siècle comme une pratique païenne à éradiquer, n'a heureusement pas disparue. Bien au contraire, des centaines de hālau Hula (écoles de Hula) existent à présent dans le monde, témoignant de la vitalité et de la créativité des arts hawaiiens, ainsi que de la complexité et de la grâce qui les caractérisent.
Les objectifs de l’Association France-Hawai'i, se situent dans la perspective de la sauvegarde du patrimoine hawaïen. La culture hawaïenne ayant faillit disparaître. L'association trouve son fondement dans la lignée de l'article de l'UNESCO de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel :
Extrait de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel La Conférence générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, dénommée "l'UNESCO", réunie à Paris du vingt-neuf septembre au 17 octobre 2003 en sa 32e session, (…) Adopte, la présente Convention. I. Dispositions générales
Article premier : Buts de la Convention
Les buts de la présente Convention sont : a) la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel ; b) le respect du patrimoine culturel immatériel des communautés, des groupes et des individus concernés ; c) la sensibilisation aux niveaux local, national et international à l'importance du patrimoine culturel immatériel et de son appréciation mutuelle ; d) la coopération et l'assistance internationale.
Article 2 : Définitions
Aux fins de la présente Convention, 1. On entend par "patrimoine culturel immatériel" les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire - ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés - que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d'identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine. (…)
2. Le "patrimoine culturel immatériel", tel qu'il est défini au paragraphe 1 ci-dessus, se manifeste notamment dans les domaines suivants: a) les traditions et expressions orales, y compris la langue comme vecteur du patrimoine culturel immatériel ; b) les arts du spectacle ; c) les pratiques sociales, rituels et événements festifs ; d) les connaissances et pratiques concernant la nature et l'univers ; - 3 - e) les savoir-faire liés à l'artisanat traditionnel.
3. On entend par "sauvegarde" les mesures visant à assurer la viabilité du patrimoine culturel immatériel, y compris l'identification, la documentation, la recherche, la préservation, la protection, la promotion, la mise en valeur, la transmission, essentiellement par l'éducation formelle et non formelle, ainsi que la revitalisation des différents aspects de ce patrimoine.