La plupart des experts et sources s'accordent à penser que le surf (Mele he'h NALU)trouverait ses origines à Hawai'i, même s'il était pratiqué sous diverses formes, comme le body surf, dans toute la Polynésie. Un surf similaire à celui pratiqué aujourd'hui, c'est-à-dire debout sur une planche, est décrit par des sources occidentales telles que le capitaine James Cook, premier Européen à découvrir (en 1778) les îles Hawai'i, qu'il baptise îles Sandwich en l'honneur de son mécène.
La plus ancienne planche de surf connue à ce jour a été découverte en 1905 à Ko'Okena, sur la grande île d'Hawai'i, à l'intérieur d'un tombeau. Les archéologues pensent qu'il s'agissait de la sépulture d'une « cheffesse » nommée Kaneamuna, qui régnait au début du XIVe siècle. Fabriquée dans le fond de l'arbre à pain, cette planche fut retrouvée en parfait état de conservation.
Le surf était une pratique très codifiée rendue célèbre par le nageur olympique Duke Kahanamoku, qui utilisa sa grande notoriété pour devenir un véritable ambassadeur du surf. Il fut même novateur dans ce domaine en inventant de nouvelles figures. Il est considéré comme l'inventeur du surf moderne et c'est à ce titre qu'il est honoré par la ville de Huntington Beach en Californie.
Les longboards (ou planches longues), réservées aux chefs, sont les descendantes modernes des premières planches apparues et relèvent d'une longue tradition hawaïenne. Les shortboards (ou planches courtes) sont plus légères, plus relevées et effilées au niveau du nez, plus fines, elles sont beaucoup plus maniables et procurent une liberté beaucoup plus importante au surfeur dans sa trajectoire et les figures qu'il peut réaliser.