L'histoire du Hula

Description:
Le Hula est l’âme du peuple hawaiien, exprimée en mouvement. Danse mixte, endémique aux îles Hawai'i, où chaque geste mime l'histoire contée par les chansons (mele), qu'il soit aspect de la vie, descriptions de lieux célèbres, événements historiques remarquables, personnages publiques aimés, ou dieux révérés.
Il se décline en deux styles :
Celui dit ancien, ou Hula Kahiko, aux chorégraphies exécutées à la perfection au rythme de la calebasse double, Ipu Heke, et accompagné par le chanteur, ou ho'opa'a. Une version assise à genoux, ou noho, mêle danse, chant et percussions que le danseur se doit d'interpréter. Enfin, le hula sacré, ou Hula Pahu, exceptionnel, et souvent privé. Cette fois, le chanteur, ou ho'opa'a, joue d'un tambour creusé dans le tronc d'un cocotier et recouvert de peau, le Pahu Hula, en alternance avec un tambour de genoux en noix de coco, le pūniu.
Celui dit moderne, ou Hula 'Auana, aux chorégraphies plus libres et aux sujets plus légers, dansées sur des compositions pour instruments d'origines occidentales, la guitare, le 'ukulele et la contrebasse. L'utilisation de percussions par les danseurs en est une variante. L'enseignement se fait traditionnellement dans des écoles dédiées à la danse, ou Hālau Hula, par un Maître de Danse, ou Kumu Hula.
Historique:
Selon les légendes, le Hula serait le cadeau de la déesse et du dieu prénommés Laka. Ou, aurait été enseigné par Hōpoe à son amie Hi'iaka-i-ka-poli-o-Pele, 12ème soeur de Pele, la déesse des volcans du panthéon hawaiien.
Enseigné avec une extrème rigueur, dans des écoles, ou Hālau Hula, temples consacrés à la déesse de la danse, Laka. Ses pratiquants participaient aux cérémonies religieuses, offrant leurs danses pour agréer les dieux, et les supplier de leur être favorables. Ils honoraient aussi les hôtes de leurs seigneurs de leurs performances.
En 1778, le capitaine James Cook qui en fut témoin, décrivit le Hula comme une danse « parfaitement gracieuse et délicate. » En 1819, la mort de Kamehameha 1er sonna le glas du système de Kapu qui réglementait tous les aspects de la vie des hawaiiens, laissant un vide dont profitèrent les missionnaires Calvinistes. Sous couvert de civiliser les indigènes, ils obtinrent tant l'interdiction de représentation publique de la danse que l'exercice de tous les arts traditionnels. Effaçant peu à peu, l'identité hawaiienne. Certains Maîtres de danse, ou Kumu Hula, continuèrent de transmettre leurs arts en secret.
A la fin du 19ème siècle, le roi David Kāwika Kalākaua réhabilita tous les arts traditionnels interdits, en restaurant le Hale Naua II, véritable centre d'expertises de ces domaines. Le Hula sortit de sa clandestinité, mais la tradition orale était à jamais perdue. Ce fut à cette période que naquît ce que l'on connait aujourd'hui sous le nom de Hula 'Auana. Dépourvu de caractère religieux, et accompagné par les instruments à cordes, dont le fameux 'ukulele, il permettait une plus grande liberté d'expression.
L'entre-deux-guerres vit Hollywood s'emparer du Hula qu'il dénatura au profit d'une caricature qui lui reste préjudiciable.
Dans les années 80, la renaissance culturelle qui secoua l'Archipel, restaura l'image de cet art, comme elle sauva la langue hawaiienne de la disparition, et tous les arts tombés en désuétude.
Le Hula est l’âme du peuple hawaiien, exprimée en mouvement. Danse mixte, endémique aux îles Hawai'i, où chaque geste mime l'histoire contée par les chansons (mele), qu'il soit aspect de la vie, descriptions de lieux célèbres, événements historiques remarquables, personnages publiques aimés, ou dieux révérés.
Il se décline en deux styles :
Celui dit ancien, ou Hula Kahiko, aux chorégraphies exécutées à la perfection au rythme de la calebasse double, Ipu Heke, et accompagné par le chanteur, ou ho'opa'a. Une version assise à genoux, ou noho, mêle danse, chant et percussions que le danseur se doit d'interpréter. Enfin, le hula sacré, ou Hula Pahu, exceptionnel, et souvent privé. Cette fois, le chanteur, ou ho'opa'a, joue d'un tambour creusé dans le tronc d'un cocotier et recouvert de peau, le Pahu Hula, en alternance avec un tambour de genoux en noix de coco, le pūniu.
Celui dit moderne, ou Hula 'Auana, aux chorégraphies plus libres et aux sujets plus légers, dansées sur des compositions pour instruments d'origines occidentales, la guitare, le 'ukulele et la contrebasse. L'utilisation de percussions par les danseurs en est une variante. L'enseignement se fait traditionnellement dans des écoles dédiées à la danse, ou Hālau Hula, par un Maître de Danse, ou Kumu Hula.
Historique:
Selon les légendes, le Hula serait le cadeau de la déesse et du dieu prénommés Laka. Ou, aurait été enseigné par Hōpoe à son amie Hi'iaka-i-ka-poli-o-Pele, 12ème soeur de Pele, la déesse des volcans du panthéon hawaiien.
Enseigné avec une extrème rigueur, dans des écoles, ou Hālau Hula, temples consacrés à la déesse de la danse, Laka. Ses pratiquants participaient aux cérémonies religieuses, offrant leurs danses pour agréer les dieux, et les supplier de leur être favorables. Ils honoraient aussi les hôtes de leurs seigneurs de leurs performances.
En 1778, le capitaine James Cook qui en fut témoin, décrivit le Hula comme une danse « parfaitement gracieuse et délicate. » En 1819, la mort de Kamehameha 1er sonna le glas du système de Kapu qui réglementait tous les aspects de la vie des hawaiiens, laissant un vide dont profitèrent les missionnaires Calvinistes. Sous couvert de civiliser les indigènes, ils obtinrent tant l'interdiction de représentation publique de la danse que l'exercice de tous les arts traditionnels. Effaçant peu à peu, l'identité hawaiienne. Certains Maîtres de danse, ou Kumu Hula, continuèrent de transmettre leurs arts en secret.
A la fin du 19ème siècle, le roi David Kāwika Kalākaua réhabilita tous les arts traditionnels interdits, en restaurant le Hale Naua II, véritable centre d'expertises de ces domaines. Le Hula sortit de sa clandestinité, mais la tradition orale était à jamais perdue. Ce fut à cette période que naquît ce que l'on connait aujourd'hui sous le nom de Hula 'Auana. Dépourvu de caractère religieux, et accompagné par les instruments à cordes, dont le fameux 'ukulele, il permettait une plus grande liberté d'expression.
L'entre-deux-guerres vit Hollywood s'emparer du Hula qu'il dénatura au profit d'une caricature qui lui reste préjudiciable.
Dans les années 80, la renaissance culturelle qui secoua l'Archipel, restaura l'image de cet art, comme elle sauva la langue hawaiienne de la disparition, et tous les arts tombés en désuétude.